Emmaus International

Ce 28 janvier, la Fondation abbé Pierre présente à Paris son 21e rapport sur le mal-logement en France. La Fondation y souligne d’une part à quel point le mal-logement est une question de santé publique et d’autre part le danger de la ségrégation urbaine. Elle y présente, comme tous les ans, un tableau détaillé du mal-logement en France.

Logement et santé publique
L’insalubrité, la précarité énergétique, l’indignité  du logement ont de graves conséquences sanitaires sur des de milliers de personnes. Les personnes mal-logées (surpeuplement, humidité, bruit…) courent ainsi un risque 40% supérieur à la moyenne de se déclarer en mauvaise santé. Par ailleurs, à l’inverse, une mauvaise santé aggrave trop fréquemment les difficultés de logement.

Mixité et ségrégation sociales
La ségrégation sociale reste une menace pour le socle républicain. La Fondation abbé Pierre souligne que le renforcement des politiques de mixité sociale ne doit pas se faire au détriment des populations les plus modestes. Il est primordial de continuer à s’occuper également ici et maintenant  des conditions de vie dans les quartiers populaires.

Paysage du mal-logement en France
En 2016, la France compte 3,8 millions de mal-logés et 15 millions de personnes touchées par la crise du logement. Ce 21e rapport montre la dégradation alarmante de nombreux indicateurs, qu’il s’agisse du nombre de personnes sans domicile, en précarité énergétique, ou en hébergement chez des tiers notamment.

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