Économie financiarisée
La financiarisation de la vie est une des grandes causes de la pauvreté et de la misère.Elle subordonne l’économie réelle au seul objectif de rendement maximal des capitaux.
En 2012, dans le monde seules 5% des transactions financières correspondaient à des biens et services réels.
Un pouvoir politique et économique qui échappe au peuple
Partout dans le monde, le pouvoir de décision échappe non seulement aux élus mais surtout au peuple qui subit des choix politiques largement orientés par les intérêts des multinationales, ou puissances financières, qui dictent les règles du marché (politiques d’ajustement structurel et d’austérité, privatisations des ressources naturelles et des services de base, …).
Des inégalité hommes/femmes persistantes
Aujourd’hui :- 1% des terres agricoles dans le monde est détenu par une femme.
- une femme sur trois sera victime de violence sexiste au moins une fois dans sa vie.
- Ce patriarcat, élément clé du capitalisme, maintient les femmes en dehors de l’accès aux droits fondamentaux.
Le droit à l’alimentation piétiné par l’agro-industrie
Le modèle agricole mondial est à bout de souffle :- une poignée de grands groupes internationaux contrôlent les terres, les semences et les investissements.
- les paysans sont dépossédés de leurs moyens de subsistance.
- les surplus qui inondent certains pays empêchent l’émergence de circuits locaux de qualité.
- les impacts écologiques de l’agriculture industrielle sont dévastateurs : pollutions massives, maladies, destruction des sols, ¼ des émissions mondiales de CO2…
Un contexte climatique et environnemental qui se dégrade et qui nous dégrade
La planète est à bout de souffle :- réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, extraction minière intensive, déforestation, perte de notre biodiversité et dégradation parfois irréversible de nos écosystèmes…
- croissance des émissions de gaz à effet de serre : en 2 100 les températures auront augmenté de 2 à 4.5°, les eaux d’1 m en moyenne et 2/3 des espèces végétales et animales auront disparu.
- certaines régions du monde sont clairement menacées, parfois déjà touchées.
- les modes de production et de consommation d’une minorité, excluent les plus fragiles tout en leur faisant payer le plus lourd tribut lors des catastrophes climatiques ou des pollutions agricoles ou industrielles meurtrières.
Le droit à une protection sociale bafoué
Droit à une vie décente, droit à la santé, protection sociale,…- 27 % de la population mondiale a accès à une protection sociale complète.
- 39,4 % de la population active mondiale bénéficie d’une garantie de revenus en cas d’accidents du travail.
Le droit à l’éducation méprisé
Les politiques d’ajustement structurel et d’austérité conduisent en outre les États à réduire les moyens alloués à l’éducation publique, et ont poussé à sa marchandisation, voire à sa privatisation, qui dépossède les plus pauvres de l’accès à ce droit fondamental.- En 2011, près de 60 millions d’enfants dans le monde n’étaient pas scolarisés.
- Des millions d’enfants sont contraints à travailler.
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