Données-clés
- L’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme affirme le droit à la liberté de circulation et d’installation
- Seuls 3 % de la population mondiale migre à l’international, même taux depuis 50 ans (ONU 2013)
- 60 % de ces migrations se font vers le Sud (PNUD 2013)
- 20 000 personnes sont mortes aux frontières de la Méditerranée depuis 2000 (The Migrants Files)
- Une reconduite à la frontière coûte en moyenne 27 000 € à l’Etat français (Cimade)
A travers l’Organisation pour une Citoyenneté Universelle, créée en 2013 avec France libertés et le mouvement Utopia, Emmaüs International plaide pour que soit reconnue la liberté de circulation et d’installation des personnes à l’échelle mondiale.
L’O.C.U. appelle à l’organisation d’un cycle de conférences de l’ONU sur la question des migrations, avec la pleine et entière participation des migrants et de la société civile.
Lancée le 23 mai 2013, l’O.C.U. remet chaque année à cette date anniversaire des « Passeports de citoyenneté universelle », sans valeur juridique, mais portés par des migrants ou des personnalités qui ont à cœur de soutenir ce projet.
L’O.C.U. travaille par ailleurs à faire adhérer des Etats et des organisations de la société civile à ses propositions.
- Asie : Thanapara Swallows (Bangladesh)
Sensibilisation et mobilisation citoyenne - Amérique : Recife (Brésil)
Accueil de migrants - Afrique : CORDIS (Afrique du Sud)
Accueil de migrants - Europe : Emmaüs Italie
Interpellation politique et mobilisation citoyenne
Carline Beaubrun,
migrante et détentrice du passeport de citoyenneté universelle
« Je suis partie de chez moi pour la France avec un visa de deux mois et j’ai voulu tenter ma chance en restant ici ; mais je savais qu’en faisant ce choix je devais faire une croix sur ma famille et c’est vraiment très difficile pour moi. Alors parfois j’ai l’impression d’être dans une prison à ciel ouvert. Ce serait un rêve d’accéder aux mêmes droits que les autres. »
