Emmaus International

 

economie contexte exclusion

Un système mondial inégalitaire, créateur d’exclusions

Le modèle économique dominant :
  • repose sur la concurrence et la compétition,
  • favorise la course aux profits et l’accaparement des ressources
  • relègue au 2nd plan la question des droits humains
  • entraîne la mise en concurrence des travailleurs et des producteurs exploités et précarisés,
  • détruit les liens sociaux, les solidarités et nos écosystèmes.
La réponse à cette situation ne peut pas être uniquement locale ou nationale car nombre des décisions et politiques contraires au respect des droits fondamentaux sont prises à travers des accords internationaux ou inter-régionaux (accords de libre-échange entre l’Europe et le Canada, entre les États-Unis et des pays d’Amérique du Sud, plans d’austérité et d’ajustement structurel…).

 

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Des politiques économiques au service des plus puissants

La mondialisation actuelle s’inscrit dans la continuité des logiques postcoloniales et néocoloniales.
Le glissement d’une approche en terme de « développement » vers la « lutte contre la pauvreté » a aggravé la paupérisation des peuples en faisant primer les intérêts des marchés, sur les besoins des populations.
En 2017, 700 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté de 1.9 dollars par jour.
L'augmentation des revenus des 1% les plus riches a été 182 fois supérieure à celle des 10% les plus pauvres entre 1988 et 2011.

 

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La financiarisation de l’économie

La domination des puissances financières – banques, assurances, fonds d’investissement… - sur l’économie réelle est l’une des grandes causes de la pauvreté et de la misère.
La rentabilité à court terme gouverne entièrement les choix d’investissement, et les capitaux naviguent au gré du moins-disant (social, fiscal, environnemental…).
Et quand elles le jugent rentable, les banques et les fonds d'investissement privés s’immiscent dans les services de base (éducation, logement, santé, culture…) pour les transformer en marchandises.

 

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Une complaisance face à l’optimisation et l’évasion fiscales

Des études indépendantes estiment qu’au moins $273 milliards échappent tous les ans aux États du monde du fait de la dissimulation d’avoirs financiers colossaux, dans les paradis fiscaux.

Cette évasion fiscale prive les gouvernements de recettes annuelles indispensables pour financer la protection sociale et les biens communs, en particulier dans les pays du Sud qui voient tous les ans s’échapper des montants bien supérieurs à ceux de l’aide publique internationale.

 

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Travail forcé et traite des êtres humains tolérés, en toute impunité

Selon l'Organisation internationale du travail, 21 millions de personnes sont en situation de travail forcé, générant quelque 150 milliards de dollars de bénéfices chaque année.

 

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Inégalités hommes/femmes persistantes

A l’échelle mondiale, les femmes gagnent moins de 60% du salaire des hommes malgré de plus longues heures de travail, rémunérées comme non rémunérées.

 

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